Historique

Historique

L’unité expérimentale APIS est située sur le site du Magneraud, qui est une des trois implantations du Centre Poitou-Charentes. Le site du Magneraud, situé en Charente-Maritime, près de Surgères, est une ancienne station avicole, reconvertie au début des années 1980 en plusieurs unités expérimentales qui sont au nombre de trois aujourd’hui, auxquelles il faut ajouter une station du GEVES  (Groupement d’Etude des Variété des Semences), une antenne SDAR (Services D’Appui A la recherche), ainsi que quelques organismes hébergés.

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L’unité APIS a été créée dans cette mouvance sous l’intitulé « unité de lutte biologique » en 1982. Rattachée au département de zoologie, cette unité avait pour vocation principale de produire en masse des pontes de pyrale du maïs (Ostrinia nubilités) avec pour objectif prioritaire la production d’inoculum pour le programme « sélection de maïs résistant à la pyrale » conduit par l’INRA de Bordeaux. A partir de 1985, tout en conservant son activité initiale, l’unité a développé des techniques industrielles destinées à produire des bacculovirus de ravageurs (Mamestra brassicae, Spodoptera littoralis, Cydia pomonella) utilisés comme principes actifs de biopesticides. Ces activités, conduites en partenariat avec la société Calliope, ont donné lieu à un transfert de technologie en 1993. Depuis, NPP, filiale de Calliope créée à cette fin, exploite le procédé de production de carpovirusine©, insecticide biologique utilisé pour lutter contre le carpocapse de la pomme (Cydia pomonella).

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Au terme de ce transfert, l’unité s’est reconvertie vers des activités venant en appui à l’unité de recherche de zoologie de Lusignan en conduisant notamment des expérimentations sur le bourdon Bombus terrestris. Ces travaux ont fait l’objet d’une collaboration sous contrat de recherche avec les professionnels  de tomates en serre pollinisation (GIE Lacroix), ainsi qu’avec les stations INRA de Rennes et d’Avignon.

Fin 2001, aux termes des travaux sur bourdon, des éléments d’ordre structuraux, le potentiel humain et le contexte général nous ont incité à développer des expérimentations sur l’abeille domestique, en complétant les thématiques déjà travaillées par l’UR d’Avignon sur ce modèle par des approches méthodologiques relevant spécifiquement des activités d’une UE. Dans un premier temps exclusivement axées sur le développement de méthodes d'évaluation du risque lié à l'usage des pesticides, nos activités se sont élargies à l'étude des effets de l'environnement et du paysage sur la santé des colonies notamment dans le cadre de notre association étroite avec le CEBC (CNRS de Chizé) qui a permis la naissance de l'observatoire ECOBEE.

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Date de modification : 14 septembre 2023 | Date de création : 19 janvier 2017 | Rédaction : Pierrick Aupinel