En savoir plus

Contexte :

Au sein des unités paysagères à forte activité d’agriculture-élevage, la diversité des espèces fourragères est assez souvent composée d’un compartiment de diversité améliorée semée et d’un compartiment de diversité naturelle spontanée. L’installation de diversité améliorée sur des parcelles d’exploitation agricole clairement délimitées établit une structuration initiale franche entre diversités améliorée et naturelle. Toutefois, le maintien au cours du temps de cette spatialisation initiale dépend de l’intensité et de la direction des flux de gènes au sein du paysage et de la valeur adaptative de ces deux compartiments.

Objectifs :

Pour une graminée fourragère, évaluer les flux de gènes entre diversité naturelle et diversité semée au sein d’un paysage agricole et évaluer la valeur adaptative de ces deux types de diversité dans ce paysage.

Questions :

Quelle est l’importance des flux de gènes, par voie pollinique et par voie de graines, entre diversité semée et diversité naturelle à l’échelle du paysage agricole ?

Quelle sont les pressions de sélection subies par la diversité semée dans un paysage agricole ?

La diversité naturelle est-elle structurée par les variations environnementales dans un paysage agricole ?

Comment organiser la collecte de diversité à usage de ressource génétique à l’échelle d’un paysage agricole ?

Actions de recherche :

Echantillonnage de 4500 plantes de plantes de ray-grass anglais dans un paysage agricole de Charente limousine.

Génotypage AFLP et SSR des plantes échantillonnées.

Phénotypage en parcelle expérimentale.

Analyse des données recueillies par des méthodes intégrant les dimensions spatiales et environnementales (géo-statistiques, génétique du paysage).